MÉTIER

Claire LEBORGNE fabrique artisanalement des objets de maroquinerie avec des matériaux récupérés. Ce sont différentes matières mises aux rebus auprès d’entreprises ou institutions locales comme des banderoles ou bâches publicitaires, des airbags, des ceintures de sécurité, des emballages alimentaires, des toiles diverses (tente, oriflamme, voiles, ailes de kite ou de parapente, etc.), des matelas autogonflants qui trouvent une seconde vie entre ses mains.

Elle récupère les matériaux puis les découpe, effectue un nettoyage puis assemble les différentes pièces à l’aide d’une machine à coudre spécifique. Passionnée, Claire ne compte pas ses heures pour transformer ces matières et adore « voir naître l’objet final ! ».

PARCOURS

L’artisane a partagé avec sa grand-mère ses premiers moments de couture. Une passion cultivée en parallèle de son métier d’infirmière. En 2016, elle a envie de changement et crée l’entreprise « Ressac », un projet mûrement réfléchi. Claire redonne un second souffle aux matières en les transformant en articles uniques et originaux. Un nouveau métier qu’elle a voulu en accord avec ses idées et sa façon de vivre.

« Nous vivons dans un monde ou les biens de consommation s’acquièrent puis se jettent de manière frénétique. A travers « Ressac », je souhaite appliquer à moi-même et aux consommateurs un autre mode de consommation. Mon entreprise est labellisée « économie circulaire », explique Claire. « Ressac » c’est également une mise en avant de principes écologiques.

INSPIRATIONS ET CRÉATIONS

Ses créations sont des objets.de maroquinerie de qualité : trousses, sacs, cartables, pochettes, et cabas. Si certains se ressemblent, la provenance des matières fait qu’il n’y a pas deux modèles pareils.

Claire est très inspirée par le courant « O déchets » et fait partie de plusieurs réseaux associatifs qui donnent de la cohérence et du sens à son activité.

« Comment faire pour ne pas être envahis d’emballages ou comment transformer un déchet en nouvel objet ? Conscience et sobriété sont mes maîtres mots » confie la créatrice.