François VOUAUX - Francalfer

MÉTIER

François VOUAUX réalise des ouvrages forgés architecturaux : grilles, garde-corps, rampes d’escaliers, marquises, portails, pergolas, vérandas, menuiseries, verrières… mais aussi du mobilier design, des objets utilitaires et décoratifs comme des lustres, des supports de sculpture… Particuliers, associations ou collectivités font appel à son travail pour réaliser tous types d’ouvrages en fer forgé. Chaque pièce est unique et réalisé artisanalement.

Il achète sa matière première localement. La mise en forme se fait à chaud, par forgeage c’est-à-dire battage du fer au marteau sur une enclume. L’acier est chauffé entre 900 et 1100° selon le travail à réaliser. Puis à l’aide de ses machines-outils, il cintre, coude, coupe et assemble. Un fois l’ouvrage réalisé, l’artisan applique une couche d’anti rouille et trois couches de peinture avant la dernière étape qui est la pose. « Un des plaisirs de ce métier, c’est qu’on fait tout de A à Z, depuis la planche à dessin, la conception, jusqu’à la finition » explique-t-il.
 
 
 
 
 

PARCOURS

François a passé ses 17 premières années à Paris dans le quartier de La Bastille. C’est dans ce Quartier où exercent encore de nombreux ferronniers qu’il se découvre une passion pour ce métier d’art. « J’y ai côtoyé tous les plus beaux monuments historiques et ai pu en apprécier les réalisations en fer forgé ». Il se forme au métier en passant un BEP ouvrages métalliques ainsi qu’un CAP en charpentes métalliques, il exerce pendant 2 ans puis est appelé pour son service militaire. Suite à cela il s’engage dans l’armée. En 2006, il s’installe en Nouvelle-Calédonie, travaille un temps comme salarié dans le BTP, avant de se mettre à son compte et renouer avec son savoir-faire artisanal de ferronnier d’art.

INSPIRATIONS ET CRÉATIONS

L’inspiration de François lui vient principalement de la ferronnerie de Paris et d’autres villes de France.

« J’ai reproduit à l’identique des barrières ouvragées datant des années 50 pour le bâtiment des Petites Sœurs des pauvres au Faubourg blanchot (…) des verrières type atelier pour lesquelles j’ai pas mal de demandes », explique-t-il. François répond aussi à des commandes plus particulières comme un baldaquin, un brasero (barbecue géant) ou encore une silhouette de taureau pour un propriétaire.